Cette série de nature mortes a été imaginée comme un dialogue photographique avec l’oeuvre de Francis Ponge, dans le cadre des
Automnes photographiques de 2017 de l’association Regards-alpins (https://www.regards-alpins.eu).
La série s’intitule « Still lies » qu’on pourrait traduire par « Encore des mensonges » mais qui est surtout le mélange de « Still
Life » (nature morte) et Lies (mensonges) car ce sont des vues d’où l’humain est absent, d’objets qui ne sont pas ce qu’on croit et prennent
une autre dimension dans le contexte où ils sont photographiés, par association. D’un point de vue technique, il s’agit de prises de vue
sans montage.
Au départ, il y a l’objet nu dans sa banalité, inanimé jusqu’à ce que le regard du visiteur lui donne vie. Là il devient autre chose. Notre
expérience, notre vécu, notre esprit lui donnent un sens. La poésie vient lorsque les images se superposent, s’entremêlent,
deviennent des métaphores, et que l’esprit s’échappe. La légende fait office de rappel à l’ordre amical et intervient comme un clin d’oeil
humoristique.
